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On vous présente... Jacques

08/05/2024
Actualités

Multi-casquettes aux multi-intérêts et multi-responsabilités, Jacques a l’âme d’un G.O. (gentil organisateur) hyperactif qui aime initier de nombreux projets innovants. Apprendre autrement, bouger mieux, vivre ensemble et bien vieillir sont au coeur de ses nombreux engagements : il ne pouvait donc pas rester insensible aux projets de CABASA !

Dans toute cuisine, on peut vouloir organiser et préparer les repas ensemble mais un ilôt central, par exemple, va inviter à davantage d’interactions et donc à plus de convivialité en contribuant au sentiment de travailler à un projet commun.

Jacques, peux-tu te présenter ?

Je viens de fêter mes 78 ans. Je suis marié et j'ai deux fils. Je vis à Koekelberg.
J’ai passé toute ma vie à l’école. La moitié du temps comme instituteur, l’autre moitié, comme directeur d’école dans une école du quartier Nord (Saint-Roch) avant de rejoindre le pouvoir organisateur (PO) dont je suis toujours membre d’une école fondamentale à Molenbeek. Dans ce parcours, il y a  eu une petite parenthèse de 3 ans dans une autre école suite aux démolitions du quartier Nord et les reconstructions qui ont suivi. 

J’ai également été détaché de l'enseignement durant 2 ans et demi et ai intégré un mouvement de jeunesse en tant qu’animateur pédagogique pour un travail, cette fois, avec des adolescents. J’ai été recruté sur base de ma sensibilité pour les pédagogies actives dont plus précisément la pédagogie Freinet. En effet, j’étais déjà impliqué dans le mouvement Freinet en Belgique depuis de nombreuses années. 

J’ai cru comprendre que la pédagogie n’était pas ton seul domaine d’intérêt…

C’est vrai. J’ai également un engagement politique très concret depuis 20 ans puisque je suis conseiller au CPAS de Koekelberg et membre du Comité en lien avec la Maison de Repos et de Soins, désormais nommée Jourdan Village. C’est évidemment ce qui a fait le lien avec CABASA.  

Je suis également impliqué au sein d’Énéo qui est l’ancien UCP - Mouvement social des aînés et partenaire de la Mutualité Chrétienne qui a développé sa branche sportive et une autre branche plus sociale et culturelle. Au sein d’Énéo, il y a des groupes locaux et je suis président du groupe du Nord-Ouest. 

Le sport fait donc partie intégrante de ta vie…

Oui, j’ai d’abord pratiqué la marche nordique. C’était le commencement de la marche en Belgique : je suis rapidement devenu animateur et formateur au sein d’Énéo et dans le même cadre, je fais également du Taï-chi et du Qi-gong. Je pratique aussi la gym pilates. 

Et ce n'est pas encore tout… ;-)

En effet, alors que je venais de prendre ma pré-pension, j’ai été sollicité quand j’ai pris pour reprendre la présidence de la Maison de quartier de Koekelberg qui est une initiative privée lancée par une ancienne directrice d’école. On y organise notamment des cours d'alphabétisation et de français - langue étrangère pour les adultes et des activités ainsi que du soutien scolaire pour les enfants et les adolescents. 

Au milieu de tous ces engagements, il y a encore notre collectif ! Qu’est-ce qui t’a conduit à  CABASA ? 

C'est plutôt qui m'y a conduit ! Sophie (ndlr : Sophie Prime, une autre membre du collectif) m’a parlé d’une asbl qui réfléchissait à des alternatives à la maison de repos et qui m’a dit que ça pourrait m’intéresser. J’ai participé à une soirée d’information et de fil en aiguille, j’ai pris part aux premières réunions. C'était très parlant pour moi puisqu’en même temps, au niveau du Jourdan Village, j’étais impliqué dans la mise en route des 15 appartements au sein de la résidence-service. 

Y avais-tu aussi un intérêt plus personnel ? 

Et bien, en réalité, j’étais déjà en contact avec d’autres initiatives dont les maisons Abbeyfield puisque plusieurs membres d’Énéo-sport y résident. J’étais donc déjà ouvert à participer à l’ouverture d’une structure semblable en m’y projetant même comme futur résident.

Est-ce que tu peux nous en dire plus sur la mission que toi, tu mènes au sein du collectif ? 

Je participe au groupe de travail “ Réflexion sur le lieu” : ce qui me semblait assez naturel puisque dans le cadre de ma participation au sein du P.O., j'étais responsable des bâtiments scolaires,  de leur entretien, de leur rénovation et de leur extension. Dans le cadre d’une nouvelle structure telle que CABASA l’imagine, être dans ce groupe avec une architecte et avec deux autres personnes ayant vécu professionnellement dans des structures traditionnelles, est particulièrement intéressant. Participer à ce groupe de travail nourrit donc mon intérêt en même temps que ma motivation à concrétiser la finalité, y compris dans ces détails matériels. Je trouve ça important : le cadre et l’organisation déterminent, l’air de rien, beaucoup de choses. Je peux faire directement le lien avec l’organisation d’une classe, des locaux et des différents lieux au sein d’une école. 

Comment ? Pourrais-tu nous donner un exemple ? 

Dans toute cuisine, on peut vouloir organiser et préparer les repas ensemble mais un ilôt central, par exemple, va inviter à davantage d’interactions et donc à plus de convivialité en contribuant au sentiment de travailler à un projet commun. Pratiquement aussi, ça a d’autres avantages comme de ne pas se gêner les uns et les autres en circulant dans l'espace. Ou d'avoir un accès direct au matériel. C’est également un parallèle avec ce qu’on met en place dans les pédagogies actives avec les enfants.  On considère qu’ils doivent avoir eux-mêmes accès au matériel et ne pas attendre qu’on leur donne le pinceau, l’outil, la latte ou le carton dont ils ont besoin pour se mettre au travail. ça demande un aménagement spécifique et un type particulier de meubles ou d’adapter ce qui existe bien sûr car il n’y a pas toujours le budget requis.  Et puis cela m’amène à faire des liens avec des thématiques telles que l’innovation et la créativité qui ont toujours été pour moi des fils conducteurs dans toutes les activités et les initiatives auxquelles j’ai contribué. 

Tu fais aussi partie du GT activités, non ? 

Oui, même s’il est un peu au repos pour le moment, je suis impliqué dans ce groupe de travail qui fait émerger des activités pour faire connaître CABASA et la soutenir financièrement. C’est vrai que le COVID a un peu ralenti cette activité mais dans le cadre des activités de voyages organisées par Énéo, j’ai été amené à organiser des séjours d’une semaine souvent centrés sur la randonnée donc naturellement les questions logistiques et organisationnelles m’attirent. 

Quelle est la citation ou le motto qui accompagne ta vie ? 

C’est une question-piège, je l’avais oubliée (rires). J’ai parfois un peu de mal avec les mots mais je dirais que ce qui me traverse, c’est tout ce qui est inspiré par la nature. C’est assez large, bien entendu. Dans un autre domaine, ce qui m’émeut et me porte, c’est tout ce qui a trait aux arts premiers. ça m’évoque la simplicité,  l’esthétique, la trace de l’humain, l’activité de l’homme. Cela fait des années que je voulais me procurer un livre ou plutôt des notes rassemblées sous le nom ‘’De l’esthétique à la mystique”  et une bibliothécaire qui marche avec nous l’a trouvé. Je suis heureux de bientôt pouvoir m’y plonger.

Quel est le rêve que tu fais actuellement pour CABASA ? 

Le rêve puisque le permis est parait-il déposé pour le prieuré à Jette, c’est qu’on puisse réfléchir à partir d'une implantation concrète du lieu de vie et du tiers-lieu. J’ai hâte d’être dans une application plus pratique de nos projets.

 

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